Cours d’essai du Taekkyon

Le mercredi 25 septembre 2024 19h-20h

3 rue des Missionnaires 78000 Versailles

06 35 77 94 94

Techniques du Taekkyeon
La pratique traditionnelle du Taekkyon est principalement divisée en « Pumbalkki » (mouvements de pas), techniques de main (Sonnjil) et techniques de pied (Baljil), qui sont ensuite subdivisées en coups de pied et « Ddanjuk » (Taegijil).

Kihap (Cri martial) : Lorsqu’ils utilisent les techniques, les pratiquants de Taekkyon crient « Ik » ou « Ekkeu » pour amplifier la puissance des mouvements. C’est considéré comme une méthode auxiliaire pour renforcer l’efficacité des techniques.

Pumbalkki (Pas de déplacement) : C’est un mouvement rythmique en 3 temps similaire à une danse coréenne, indiquant le piétinement de trois points comme le caractère « 품 (pum) ». Le Pumbalkki consiste à alterner les pas en avançant ou en reculant, formant un triangle ou un triangle inversé tout en bougeant le poids du corps de haut en bas. Shin Han-Seung a catégorisé ces mouvements en « Pumnaebalkki », « Pumgilgaebalkki » et « Pumjjaebalkki ».

Baljil (Techniques de pied) : Les Baljil sont divisés en coups de pied et « Ddanjuk  » et « chagi ». les Ttanjuk sont les attaque

Sonjil (Techniques de main) : Les techniques de main consistent principalement à saisir ou pousser l’adversaire pour le déséquilibrer et l’emmener au sol, souvent en combinaison avec les techniques de pied telles que le « Ttanjuk ». Ainsi, les techniques de main dans le Taekkyon servent principalement d’auxiliaire aux techniques de pied. Dans les organisations mettant l’accent sur l’aspect combatif, les techniques de main sont également considérées comme des mouvements de frappe. Les techniques incluent « Kaljaebi » pour saisir le cou de l’adversaire, « Hangjeongchigi » pour frapper l’arrière du cou, « Dokkijil » pour frapper l’artère du cou avec le bord de la main, « Neujinbaejireugi » pour frapper l’abdomen, « Myeongchigi » pour frapper le plexus solaire avec le poing, « Jaegalneotgi » pour frapper l’aisselle ou les côtes, et « Angyeongssieuji » pour piquer les yeux avec les doigts. Certaines techniques comme « Kaljaebi » et « Imajaegi » sont appelées « Yetbeop » ou « Salsu » (techniques mortelles) et sont interdites en compétition.

Hwalggaejit (Mouvements de bras) : Il s’agit de balancer les bras pendant la pratique des techniques de base telles que le « Pumbalkki » pour perturber l’adversaire, maintenir l’équilibre corporel et préparer des contre-attaques. C’est un élément complémentaire du mouvement.

La valeur internationale du Taekkyeon
L’inscription du Taekkyon au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2011 revêt une signification symbolique, car elle reconnaît la valeur du Taekkyon comme patrimoine culturel, par rapport à d’autres arts martiaux nationaux. À l’époque, pour figurer sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, il fallait satisfaire cinq critères d’inscription, que le Taekkyon a tous remplis. Pour être inscrit sur la liste, il est nécessaire de prouver que l’héritage immatériel a été transmis au sein d’une communauté à travers plusieurs générations et qu’il a été continuellement pratiqué, maintenant ainsi sa propre identité. En outre, l’inscription doit contribuer à accroître la visibilité de ce patrimoine et la sensibilisation du public à son importance.

Ensuite, il faut disposer de toutes les conditions requises pour les mesures de sauvegarde actuelles et futures du patrimoine. De plus, au cours du processus de candidature, la communauté concernée doit fournir les informations nécessaires sans contrepartie et consentir à l’inscription. Enfin, le patrimoine en question doit déjà figurer sur la liste du patrimoine culturel immatériel national du pays candidat, à la demande des organisations et des individus concernés. À l’époque, l’art martial chinois Kung-fu s’était retiré volontairement, car il ne remplissait pas certains des cinq critères. Par ailleurs, aucun art martial japonais n’a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. L’inscription du Taekkyeon en tant que patrimoine culturel international est donc un élément clé pour promouvoir la culture physique coréenne à l’échelle mondiale.

Retour en haut